le cercle initial

Il s’agit là de la forme la plus simple de matérialisation, nos habitant·es ne sont pas encore tout à fait définis mais leurs corps peuvent commencer par se placer par rapport à ce cercle.
On imagine que la ligne du dessin est aussi un espace à habiter. Ainsi, les neufs habitant·es peuvent se placer à l’extérieur du tracé, plus au moins éloigné de celui-ci; sur le tracé lui-même; à l’intérieur du tracé, plus ou moins proche du centre. Le cercle est séparé par deux axes. Le premier est vertical, il permet de savoir si l'habitant·e se positionne en réaction ou en observation par rapport au groupe. Le second est horizontal et nous indique dans quelle mesure l'habitant·e impact ou est impacté·e par le groupe.
Il semble que nous n’ayons pas besoin de définir cela de manière arbitraire car iels sont pourvu·es de traits caractéristiques.

Le premier travail est celui de traduction de ces traits en position par rapport au cercle initial. Le cercle représente l'espace même du groupe et nous spacialisons les cartes les unes par rapport aux autres afin de dresser une première représentation du groupe. Précisons que les positions par rapport au cercle sont des postures qui sont ressenties par les habitant·es elleux-même. Il y a une différence de placement entre la place que l’on croit prendre et la place que les autres nous projettent. Ici, il s’agit de la place du point de vue des habitant·es en fonction de comment iels se perçoivent.